La moisissure est-elle dangereuse pour la santé ?
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Une fois que la moisissure est visible à l'oeil nu, cela veut dire qu'elle s'est enracinée dans la matière organique, et que ses spores flottent dans toute la pièce l'entourant. Ce que l'on aperçoit n'est que la partie visible de l'iceberg.
La moisissure, la mérule ou le mildiou sont présents en abondance derrière les surfaces et plaques de plâtre, sur les boiseries de grenier, là où il fait plus froid, plus humide et plus sombre (telle une écorce humide avec des champignons que l'on ramasse dans les bois, que l'on retourne et qui est couverte à l'arrière sur la quasi totalité de la surface de moisissures).
La moisissure, la mérule ou le mildiou sont présents en abondance derrière les surfaces et plaques de plâtre, sur les boiseries de grenier, là où il fait plus froid, plus humide et plus sombre (telle une écorce humide avec des champignons que l'on ramasse dans les bois, que l'on retourne et qui est couverte à l'arrière sur la quasi totalité de la surface de moisissures).
IL EST ESSENTIEL DE PRENDRE CONSCIENCE QU'UN PROBLÈME DE MOISISSURE EST UN PROBLÈME SÉRIEUX, QUI NE SE RÉSOUT PAS AVEC UN COUP D'ÉPONGE IMBIBÉE DE VINAIGRE OU DE JAVEL !
Est-ce que la javel supprime la moisissure ?
La javel est un puissant désinfectant. Mais elle est également toxique et corrosive. Cela veut dire qu'elle est un irritant pour la peau et les yeux, mais également pour les poumons et les voies respiratoires de façon générale.
Malheureusement, sur la moisissure, la javel n'aura qu'un effet de blanchiment. Vous aurez la sensation que les tâches ont disparu mais la vérité est que la racine ancrée loin dans la matière n'a pas été atteinte. Il ne lui faudra que quelques jours pour refaire son apparition dans les mêmes proportions que précédemment.
Malheureusement, sur la moisissure, la javel n'aura qu'un effet de blanchiment. Vous aurez la sensation que les tâches ont disparu mais la vérité est que la racine ancrée loin dans la matière n'a pas été atteinte. Il ne lui faudra que quelques jours pour refaire son apparition dans les mêmes proportions que précédemment.
Comment éliminer la moisissure ?
Il est nécessaire d'effectuer un incision chirurgicale de la matière infectée. Soit en arrachant complètement la cloison lorsque c'est possible, soit en gommant avec une matière abrasive et assainissante (le carbonate de soude), projeté à pression, appelé aérogommage.
Notre mission première, c'est la protection de votre investissement (appartement, maison, immeuble...), du mobilier mais aussi et principalement des personnes.
Notre mission première, c'est la protection de votre investissement (appartement, maison, immeuble...), du mobilier mais aussi et principalement des personnes.
Notre garantie réside en trois actions essentielles :
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Hormis ces mesures essentielles (notre garantie professionnelle), voici une liste non exhaustive des étapes et mesures prises chez vous :
- Retirer le mobilier et les articles de la zone de travail en les désinfectant avec un antifongique.
- Séparer la zone de travail du reste de la maison à l'aide de bâches en plastique.
- Calfeutrer les évents et les extracteurs d'air.
- Vérifier les vides sanitaires
- Emballer et sceller les matériaux infectés dans des sacs hermétiques pour éviter de transférer les spores au reste de l'habitation
- Identifier et résoudre la source d'humidité
- Purifier l'air
- Ventiler et déshumidifier la pièce
- Retirer les différentes strates du mur (plaque de plâtre, lattage bois, papier-peint, laine de verre...)
- Reconstruction : la reconstruction doit attendre que les zones touchées soient complètement sèches. Cela peut prendre plusieurs jours, semaines ou même mois.
- Utilisation de matériaux chauds tels que le liège et éventuellement la mise en place de chauffage infrarouge encastré au sol ou dans le mur pour les situation les plus complexes.
- Repenser et réaliser un mur 100% perspirant : crépis, isolation, revêtement mural etc.
- Installation d'un faux-plafond et d'un ventilation lorsque nécessaire
La prévention d'abord face à l'humidité
Réparer immédiatement toute fuite d'eau :
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Des murs qui respirent !
Ce n'est pas parce qu'un mur respire qu'il a des trous ou qu'il laisse passer le froid (ou le chaud) ! Il ne s'agit pas de fuite mais on parle plutôt de murs perspirants, c’est à dire perméables à la vapeur d’eau. On détermine cette capacité d'étanchéité grâce au coefficient de résistance à la diffusion de vapeur « Mu », multiplié par l’épaisseur de l'isolant ou du matériau de construction, de revêtement. Plus ce coefficient est élevé, plus le matériau est étanche à la vapeur.
Retour aux produits naturels
La moisissure, le mildiou et les maladies respiratoires sont des maux de notre époque, qui se sont accrus avec l'introduction de mur en béton qui bloque les remontées capillaires, mais empêchent également l'évacuation des eaux qu'ils peuvent contenir. Par dessus tout, on les double de produits isolants, voir étouffant, à base d'hydrocarbure. Outre leur toxicité bien connues aujourd'hui, ces isolants ne sont pas perspirants, et constitue des faces d'étanchéité absolue face à l'humidité... extérieure. Mais quid de l'humidité intérieure emprisonnée ? Car c'est en effet nos mouvements, et notre activité au sein d'une maison qui créent le plus de vapeur : la respiration, les émanations de cuisson, les sanitaires, la buanderie, les plantes, le repassage... En établissant l'étanchéité comme un soit-disant problème à résoudre, on a confection de toute pièce un autre problème, celui de l'évacuation des vapeurs. Est donc apparu la "solution" de la ventilation mécanique ou le double flux. Mais comment expliquer que ces équipements (bruyants et coûteux) soient malgré tout inefficaces dans pas mal de situations ? Leur emplacement et leur capacité d'extraction sont calculés à la construction d'une maison en fonction des volumes d'air à renouveler, mais aussi de la composition de famille et de l'équipement installé. Mais une fois le bien revendu, une composition de famille différente, des travaux réalisés, un train de vie spécifique ou tout simplement des équipements électroménagers différents, ces systèmes d'extraction ne seront plus adaptés. |
Car si les matériaux utilisés (crépis, briques, isolant, plaque de plâtre/OSB, peinture) ne respirent pas, le seul moyen de renouveler l'air (1/3 par jour) reposera uniquement sur la bonne volonté d'aérer et l'efficacité/le dimensionnement des extracteurs.
Alors qu'il suffirait d'utiliser des produits traditionnels et naturels qui sont toujours perspirants : mortiers à base de chaux, briques de terre cuite ou crue, bois naturel, torchis, liège, argile...
En respectant la nature et les magnifiques matériaux qu'elle propose, on respectera aussi les cycles et flux de celle-ci. Et naturellement, l'équilibre entre le chaud et le froid, l'air et l'étanchéité, l'hygrométrie et l'environement sera établi.
Alors qu'il suffirait d'utiliser des produits traditionnels et naturels qui sont toujours perspirants : mortiers à base de chaux, briques de terre cuite ou crue, bois naturel, torchis, liège, argile...
En respectant la nature et les magnifiques matériaux qu'elle propose, on respectera aussi les cycles et flux de celle-ci. Et naturellement, l'équilibre entre le chaud et le froid, l'air et l'étanchéité, l'hygrométrie et l'environement sera établi.
Avec plus de 400 ans d'expérience sur des produits de construction naturels avec des isolants sains, on a en permanence contrôlé les transferts hydriques d'un bâtiment, sans jamais les bloquer. On les a d'ailleurs toujours favorisé pour avoir une qualité d'air, d'humidité et de chaleur/fraîcheur idéales. C'est ce que l'on appelle des murs perspirants. Ils empêchent le développement de moisissures dans les parois ou dans les matériaux. De plus, en laissant la vapeur s'échapper, on conserve des murs secs qui sont beaucoup plus efficace en terme d'isolation thermique.
Ce n'est d'ailleurs pas la recherche d'efficacité technique, comme la plupart des profanes le pensent, qui a conduit à nos constructions massives en béton, mais une pure recherche d'économies financières.
Rapide à monter, les grandes constructions des années 70 ont vite été décriées pour leur pauvre efficacité d'isolation thermique et leur problème de remontées capillaires.
Pour remédier à cela, les constructeurs ont installé des barrières étanches, mais il a fallu rajouter un drainage périphérique pour évacuer les eaux souterraines avec qu'elles n'atteignent les fondations. Le cuvelage a permit aussi d'assécher les caves mais est souvent inefficace à lui seul. On injecte alors de la résine dans les murs et/ou on place des pare-vapeur pour empêcher que l'eau ne rentre... ou ne sorte. Bref, plus personne ne sait.
En recherchant à bloquer en permanence les remontées capillaires, en empêchant les murs de respirer et d'évacuer leur vapeur, on s'est enfermé dans des sacs plastiques et on a créé ce nouveau problème de moisissures, accentué par des matériaux propices à leur prolifération.
Bien sûr, on nous rétorquera qu'il est nécessaire d'installer des VMC ou double-flux coûteux, inesthétiques, bruyants, transmetteur de bruit, nids à poussière et énergivores qui nous semblent aujourd'hui essentiels mais qui n'avaient aucune raison d'être avec une construction en matériaux naturels et respirants ou perspirants.
Il reste un problème non résolu et de taille pour les ingénieurs modernes : un mur qui ne peut évacuer son hygrométrie (et il y aura toujours un arrivée d'eau d'une manière ou d'une autre) sera 50% moins isolant thermiquement ! Et outre le fait de vous faire consommer plus, vous aurez cette sensation de froid accrue.
Cette description vous parle ? Sent le vécu ?
Rapide à monter, les grandes constructions des années 70 ont vite été décriées pour leur pauvre efficacité d'isolation thermique et leur problème de remontées capillaires.
Pour remédier à cela, les constructeurs ont installé des barrières étanches, mais il a fallu rajouter un drainage périphérique pour évacuer les eaux souterraines avec qu'elles n'atteignent les fondations. Le cuvelage a permit aussi d'assécher les caves mais est souvent inefficace à lui seul. On injecte alors de la résine dans les murs et/ou on place des pare-vapeur pour empêcher que l'eau ne rentre... ou ne sorte. Bref, plus personne ne sait.
En recherchant à bloquer en permanence les remontées capillaires, en empêchant les murs de respirer et d'évacuer leur vapeur, on s'est enfermé dans des sacs plastiques et on a créé ce nouveau problème de moisissures, accentué par des matériaux propices à leur prolifération.
Bien sûr, on nous rétorquera qu'il est nécessaire d'installer des VMC ou double-flux coûteux, inesthétiques, bruyants, transmetteur de bruit, nids à poussière et énergivores qui nous semblent aujourd'hui essentiels mais qui n'avaient aucune raison d'être avec une construction en matériaux naturels et respirants ou perspirants.
Il reste un problème non résolu et de taille pour les ingénieurs modernes : un mur qui ne peut évacuer son hygrométrie (et il y aura toujours un arrivée d'eau d'une manière ou d'une autre) sera 50% moins isolant thermiquement ! Et outre le fait de vous faire consommer plus, vous aurez cette sensation de froid accrue.
Cette description vous parle ? Sent le vécu ?